La chaleur douillette de la chambre se diffusait dans le couloir. La porte était entrouverte, l’enfant n’était pas son lit. L’aurore éclairait les pièces à l’est d’une jolie lueur dorée, les fleurs dessinées du papier peint semblaient éclore et se délier délicatement sous ses rayons et le parquet de bois vernis grinçait sous les chaussettes de couleurs différentes de Gretel. Le plaisir d’un doux égarement se lisait sur son visage blanc et rose. Ses paupières frémissaient imperceptiblement sous la lumière, ses cheveux vaporeux flottaient autour d’elle. - elle volait – et le ciel était d’un bleu sombre intense, le vent soufflait doucement et la dispersait sous une autre forme – elle se distillait, des milliers de bulles chatouillaient sa peau – elle voyageait – Une mélodie vibrait au creux de ses oreilles, de petites clochettes qui la guidaient toujours plus loin, toujours plus loin dans le ciel étoilé…
- Mademoiselle ?
Gretel écarquilla davantage ses yeux grands ouverts et il se passa quelques instants avant que son regard ne soit habité. La bonne posa une main tendre sur sa tête et lui sourit. Gretel était une drôle d’enfant; on la disait « constamment dans la lune » et quand on la regardait, on avait la sensation qu’elle y était réellement. Souvent, elle s’était fait la réflexion que Gretel voyageait « pour de vrai » lorsqu’elle dormait, dans une sorte d’univers parallèle, ce qui expliquait sans doute ses errances nocturnes. La pauvre femme ignorait le terme de « somnambulisme » . Quant elle retrouvait l’enfant, elle la réveillait « si besoin était » le plus délicatement possible, et prenait soin de la reconduire dans sa chambre comme l’on lui avait indiqué.
- Mademoiselle ?
Gretel écarquilla davantage ses yeux grands ouverts et il se passa quelques instants avant que son regard ne soit habité. La bonne posa une main tendre sur sa tête et lui sourit. Gretel était une drôle d’enfant; on la disait « constamment dans la lune » et quand on la regardait, on avait la sensation qu’elle y était réellement. Souvent, elle s’était fait la réflexion que Gretel voyageait « pour de vrai » lorsqu’elle dormait, dans une sorte d’univers parallèle, ce qui expliquait sans doute ses errances nocturnes. La pauvre femme ignorait le terme de « somnambulisme » . Quant elle retrouvait l’enfant, elle la réveillait « si besoin était » le plus délicatement possible, et prenait soin de la reconduire dans sa chambre comme l’on lui avait indiqué.
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